Avez-vous déjà testé le walking meeting? Les effets bénéfiques de la marche sur notre corps sont bien connus. 15 minutes de balade par jour suffisent à remonter le moral, tonifier les abdominaux et soulager le mal de dos. C’est aussi un excellent moyen d’encourager l’activité cérébrale. Le problème est que nos vies encouragent la sédentarité, notamment au bureau. Les Walking Meetings mêle donc marche et travail.
Dans cet article, nous allons voir pourquoi la réunion-balade (ou walking meeting) est une pratique populaire et savoir quand et comment l’organiser.
Au sommaire :
- Les adeptes célèbres des walking meetings
- Les bonnes raisons de pratiquer les walking meetings
- Savoir quand organiser un walking meeting
Les adeptes célèbres du walking meeting
Une petite recherche sur internet permet de trouver facilement les adeptes. Steve Jobs, Jack Dorsey, le co-fondateur de Twitter, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, Barack Obama, Richard Branson, Sigmund Freud, Platon, Nietzsche et Aristote font ou faisaient partie de ceux-là.
Les seules pensées valables viennent en marchant » écrivait Nietzsche
Les bonnes raisons de pratiquer les walking meetings
On trouve dans cet article de inc.com les principaux bienfaits des walking meetings. Le premier est d’emballer le moteur de votre créativité du fait d’une plus grande diversité des paysages qui stimule votre cerveau. A vous les fulgurances et l’inspiration ! C’est ce qu’explique dans ce TED Marily Oppezzo, spécialiste du comportement et de l’apprentissage.
La seconde raison est que c’est tout simplement…bon pour vous. Le fait de rester assis toute la journée est nocif pour votre santé. Il est conseillé de se lever au moins une fois par heure pour préserver votre santé.
Autre avantage, le fait de marcher ensemble brise les murs hiérarchiques. C’est aussi, au-delà de cet aspect, la bonne façon de rapprocher des générations différentes ou des métiers différents. La marche neutralise certains freins liés aux différences et les minimisent.
Le fait de se balader améliore le niveau d’énergie, le niveau de concentration ainsi que l’engagement des participants. L’institut Max Planck de Berlin a d’ailleurs scientifiquement testé cette hypothèse avec des adultes et des enfants. Les groupes assis ont oublié plus de choses que les groupes qui marchaient. C’est tout le contraire d’une réunion où les participants attendent que ça se passe ou traitent leurs mails.
La cinquième raison est celle de la sobriété numérique. Dehors il n’y a pas de PC ou de smartphone posé sur le bureau et personne ne présente de slides pénibles. La communication est donc d’une plus grande qualité.
La sixième raison est la bonne humeur apportée par le fait de se balader.
Savoir quand organiser un walking meeting
Si la réunion balade est pertinente en petit groupe, elle est parfaite pour les échanges bilatéraux notamment quand il s’agit d’être créatif et de diverger. L’objectif de la réunion doit aussi prendre en compte cet aspect pour éviter les itinéraires linéaires qui peuvent endormir le cerveau. En revanche, comme nous l’apprend cet article de Psychologytoday.com, inutile d’essayer les walking meetings avec une dizaine de personnes. Ce type de réunion est à éviter pour les réunions dont l’objectif est de converger vers une solution unique ou un consensus. Oubliez-les également pour des réunions nécessitant un support ou un espace d’expression commun comme un tableau blanc par exemple.
3 informations clés à retenir pour organiser un walking meeting :
- La balade a des effets bénéfiques sur le corps et le cerveau ;
- La réunion balade ou walking meeting va vous permettre des réunions plus créatives en binôme ou en petit groupe ;
- En revanche, elles sont à proscrire quand il s’agit de converger ou de travailler un support commun.
Pour aller plus loin
- Le livre de Cameron Herold ;
- L’épisode du podcast Azzzap consacré à la Réuniologie avec Louis Vareille ;
- Ce tuto sur les bonnes pratiques de réunion des milliardaires
- Mon livre, « Self Manager : 5 jours pour mieux organiser son travail et profiter (enfin) de sa vie perso », éd.Eyrolles, dans lequel vous retrouverez plus de 60 bonnes pratiques.